The Camino is not just for Walking
Pilgrims, Hosts and Ghosts
along the Way
by Danielle Aird
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solo adventures
Papa après avoir pris sa retraite. Il aimait bûcher; il a aussi planté beaucoup d'arbres.
(Written by Mom)
Maman a écrit ce passage le 4 mai 1997:
C'était en 1950, l'année de la naissance de ma quatrième fille, Diane, née le 10 avril. J'avais alors 25 ans. Nous demeurions à Val Senneville en Abitibi. Cet été-là, Lucien, mon mari, avait obtenu un contrat pour défricher ce qui devait devenir l'aéroport de Val d'Or.
Lucien s'est équipé de ce qu'il fallait pour bûcher et aussi il s'est acheté un petit moulin à scie afin de produire du bois de construction. Ma Soeur Carmen, âgée de 19 ans est venue demeurer chez-nous à ce moment-là et s'est installée pour prendre soin des enfants.
Sur ces entrefaites, à la fin de l'été, nous avions trouvé à acheter une maison de chambres de Mme Jos Lessard qui était âgée et voulait se reposer. Nous devions prendre possession de la maison le 1er novembre. J'étais enceinte de Nicole née le 24 mars suivant. Au futur aéroport qui était pour le moment seulement un chantier, nous avions trois petites bâtissses, une pour nous pour coucher, la deuxième pour le dortoir des hommes, quatre lits à deux étages et la troisième, qui était la cuisine, car il fallait nourrir tous ces travailleurs. Et devinez qui était la cuisinière!
Toutes ces bâtisses n'avaient que des moustiquaires et nous y sommes restés jusqu'au 1er novembre. Lucien et ses hommes coupaient du bois le matin, le sciaient l'après-midi et Lucien livrait les croûtes le soir aux gens qui les achetaient pour chauffer leur poêle.
Je me levais vers 5 heures pour allumer le poêle et faire le déjeuner pour tout le monde. Naturellement, j'étais enceinte de ma cinquième fille, Nicole, qui est arrivée le 24 mars suivant. J'ai été chanceuse, je n'ai été malade qu'une fois: un gros mal de cœur et faiblesse qui n'ont duré qu'une demi-journée.
Pendant que j'étais à 'l'aéroport', Carmen se débrouillait avec les enfants. Une fois, elle m'a conté que Diane avait été malade et elle lui avait donné une Baby's Own écrasée et Diane s'était étouffée, probablement parce que c'était comme une poudre. Carmen avait eu tellement peur. Elle m'en reparlait des années plus tard. Il ne faut pas oublier qu'elle était seule dans le fond d'un rang, pas de tétéphone, pas de voiture, il fallait se débrouiller avec les moyens du bord. Pendant ce temps-là, je faisais la belle vie à Val d'or!!!
Une chance qu'on n'avait pas grand chose à déménager, ça n'a pas été long pour le démenagement du premier novembre, à part ma bedaine!
Pandemic time is time to relive wonderful moments from the past.
Today, I am remembering the year Malka and I went to Jaipur. We had collected funds from ten friends or groups of friends in Kingston in order to have ten rickshaws built and distributed to men who earned their living transporting passengers for a few dollars a day. These men would normally rent the rickshaws they used. The yearly rent they paid was almost equivalent to the cost of a rickshaw.
A couple of years before, I had bought a rickshaw for a man I had hired in Jaipour for a whole week. He told me that he could not read or write but if I wrote down my name and my husband's, he would have them painted on the back of the rickshaw.
When my sister Marie heard my story, she gave me funds to purchase two. One would be a Christmas present for her five grandsons, and the other, from money she had collected selling her beautiful jewellery, would be for anyone who could use one.
A big hug to take home for my sister from the wife of the
rickshaw puller
Marie and Scott' grandsons' Christmas present
When I was there, with Malka, my friend Laxman's brother took me on his motorcycle to visit families who would receive the rickshaws. Unfortunately, we only had time to find 7 families to receive the rickshaws.
Our rickshaw builders
Three of our donors agreed to donate their funds for the purchase of blankets for the residents of a leprosy clinic instead. Those residents all wanted their photo taken with Malka and me. It was wonderful to see how happily they lived together, and with such dignity. It was not at all what some imagine a leprosy colony to be.